Aujourd’hui plus que jamais, cette question est pertinente, voire nécessaire.
Dès 1950, Alan Turing publie Computing Machinery and Intelligence. Dans cet article, Turing, célèbre pour avoir déchiffré le code ENIGMA des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, propose de répondre à la question « les machines peuvent-elles penser ? » et introduit le test de Turing afin de déterminer si un ordinateur peut manifester la même intelligence qu’un être humain.
Le terme « intelligence artificielle » a été créé plus récemment, en 1955 par John McCarthy. En 1956, John McCarthy et ses collaborateurs ont organisé une conférence intitulée « Dartmouth Summer Research Project on Artificial Intelligence » qui a donné naissance au machine learning, au deep learning, aux analyses prédictives et, depuis peu, aux analyses prescriptives. Un nouveau domaine d’étude est également apparu : la science des données.
L’IA est une donc discipline jeune, d’une soixantaine d’année, qui réunit des sciences, théories et techniques, dont le but est de parvenir à faire imiter par une machine les capacités cognitives d’un être humain. D’après certains experts et chercheurs, l’ambition de parvenir à imiter une cognition humaine nécessiterait de nouvelles découvertes en recherche fondamentale et non une simple évolution des techniques actuelles d’apprentissage automatique.
Par ailleurs, les impacts sociétaux, éthiques et sur les droits fondamentaux sont à construire en prévenant les discriminations, les atteintes à la vie privée, à la liberté d’expression ou de conscience, afin de ne pas réduire la vie privée à un modèle mathématique.
Reconnaissance vocale, agents virtuels en ligne, vision par ordinateur, moteurs de recommandation ou trading automatique : aujourd’hui, l’IA fait bel et bien partie de notre quotidien.
Nous sommes donc ravis de vous convier au débat organisé au Pecq le 26 mars prochain, par la Maison de l’Europe des Yvelines et le Centre Europe Direct Saint-Germain-en-Laye.